Petit extrait du roman Equilibrume.
Quand Ayvi sort du labo et marche dans les rues de la cité des modernistes.
"Je ne sais plus s'il fait jour ou non. Il fait toujours si sombre ici. Les bâches qui partent d'une tour à une autre plongent sans pitié le bas de la cité dans une ambiance glauque et terne. Alors qu'au dessus, pour les beaux yeux de je ne sais qui, les lumières artificielles renouvellent d'audace. Bref, je n'y vois pas grand chose. Heureusement, de drôles de lucioles électriques, munis d'hélices en bois, volettent un peu partout éclairant timidement les rues. J'ai froid, cet endroit me glace le sang avec ces pics de glaces qui crèvent le sol. Mais ce n'est rien comparé à cette horrible sensation d'écrasement j'ai l'impression d'être dans un étau qui n'en fini pas de se refermer sur moi. Je lève la tête en quête d'espace mais c'est sans compter sur ces bâtiments plus absurdes les uns des autres. -C'est pourtant pas la taille qui compte."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire