27/08/2011

PROJET-Equilibrume-La cage

Bonjour à tous ,

Aujourd'hui, je vous propose une petite illu de l'univers d' Equilibrume. Une ambiance un chouilla morbide, je l'avoue.
Je m'explique, il s'agit d'une recherche portant sur une cellule où sera retenue Ayvi et d'autres malchanceux. Les tortionnaires étant non seulement cannibales mais aussi, et pour le plus grand bonheur de notre héroïne, nécromancien, ils n'hésitent pas à ramener à la vie des monstres des abysses et à en faire de parfaites petites cages. Si c'est pas mignon ^^


Voilou, vous pouvez aussi suivre les news du projet sur sa page facebook.

Edit : Je voulais partager avec vous le passage que j'ai écris très récemment mentionnant cette étrange cage-poisson.

Kamero avait raison. L’atmosphère venait de changer radicalement. Les tons rouges/orangés du désert venaient de laisser place à un bleu violacé des plus mystiques. Même la pesanteur avait sensiblement changé. A moins que se ne soit qu'une impression, je me sentais plus lourde. En observant les lieux, je compris qu' on ne passerait jamais avec les vers. Des plateformes impressionnantes aux dimensions irrégulières se succédaient dans le vide. Elles se mouvaient, doucement, allant d'un point à un autre. On aurait dit de gros nénuphars. La brume n'en était que plus inquiétante, dissimulant rochers et autres dangers. Comme je le pensais, on ne tarda pas à nous descendre des montures. Qu'allait-il se passer, quelle horrible bête allait les remplacer? Les prisonniers semblaient inquiets eux aussi, ils se serraient les uns contre les autres. Enfermés dans leur cage morbide, ils chuchotaient avec animation. La vue de se spectacle ne manquait jamais de me soulever le cœur. Le cadavre du monstre des abysses avaient été totalement évidé, ou presque, et les prisonniers pataugeaient dans des restes d'entrailles poisseux. Je cru bien vomir quand ils me poussèrent dedans. De l' intérieurs, c'était encore pire. L'odeur était insupportable et je ne pu retenir un haut le cœur en voyant les boyaux tapisser les arrêtes du poisson mort. Toutes les cages étaient regroupées. Les cannibales avaient reculés. Et je commençais à prendre peur. -Que va-t-il se passer? Demandais-je sans obtenir de réponses. Les chamans se couvrirent le visage et le corps de peinture rouge, à moins que se ne soit du sang, oui, ça doit être ça, puis ils posèrent les pierres parlantes tout autours de nous. Elles étaient si chaudes que de la fumée s'en échappaient, nous entourant d'une brume légère et chaude. Ils s'approchèrent du cercle qu'ils avaient mis en place. Chacun des sept chamans ramassa une pierre, puis ils s'en servir comme d'un pinceau sur leur torse, creusant des sillons dans le sang qu'ils venaient de déposer sur leur peau. Les pierres aux sols réagirent immédiatement, elles se mirent à vibrer puis à tourner sur elle même comme des toupies. Je ne voyais pas grand chose avec cette fumée, mais je sentais la puissance qui s'en dégageait. -Que se passe-t-il? redemandais-je d'une voix étouffée. -Ça va aller, calmes-toi et accroches toi aux barreaux. Je reconnu la voix de Kamero et je m' exectua. La cage tressailli légèrement et l'animal mort qui nous gardait prisonnier dans son ventre sembla prendre une profonde inspiration, puis plus rien. Probablement le fruit de mon imagination. Mais je n'arrivais pas à me sortir cette idée de la tête. Je commençais à vraiment paniquer. -Par Noon, qu'est ce qui se passe? C'est de la sorcellerie, c'est ça? -De la science, c'est de la science Ayvi, du moins, ça l'était autrefois. Une hypothèse totalement folle était entrain de germer dans mon esprit. -Vous voulez dire qu'ils sont ... je marqua une pause ne croyant pas ce que je m’apprêtais à dire... ils sont entrain de les ramener à la vie? Il pris son temps pour répondre, tout aussi absorbé que je l'étais par ce spectacle surnaturel. Les volutes de fumées avaient maintenant des allures de spectres et tourbillonnaient dans tous les sens. -Ils reviennent toujours à la vie. Aucun être vivant n' échappe à cette règle. C'était vrai, la mort existait, mais elle n'était qu'un repos de courte durée. Je le savais et pourtant je ne m'étais pas étonnée outre mesure de voir ses monstres morts transformés en cage. Que m'arrivait-il? Je n'étais même plus capable de déceler l' impossible du possible. Tout était tellement chamboulé dans mon esprit. Kamero repris d'une voix calme. -Ce que je dis, c'est qu'ils sont entrain de défaire ce qu'ils ont fait. Brusquement, des tentacules surgir du cercle de pierres. Elles fouettèrent avec une violence inouï les "cagepoissons" et semblèrent, un court instant, fusionner avec. -De la nécromancie à retardement? demandais-je abasourdis par ce que je venais de voir. -Précisément. -C'est terrifiant. Chuchotais-je, le menton tremblant. Mes poils se hérissèrent. Ils jouent avec la mort. Mais, comment arrivent-ils à retarder l'échéance? Comment s'y prennent-ils pour garder une créature morte. C'est à ce moment précis que je pris toute la mesure des choses. Les connaissances de ces ganasasis étaient immense. Ce peuple avait été grand autrefois, peut-être même le plus grand de tous. Il avait été le premier. Les chants entonnés par les chamans devenaient de plus en plus obscure, leur voix étaient de plus en plus grave, ils étaient en transe. Petit à petit, les carcasses des monstres marins reprenaient vie, ils flottaient dans les airs, toujours entourés des pierres parlantes. Leur peau blanchâtre ne reprit aucune couleurs mais leurs yeux livides se teintère d'un orange flamboyant. Beaucoup de prisonniers hurlaient de terreur. Certain des morts-vivants venaient d' ouvrir grand leur gueule et l'on pouvait voir sans détours leur dents longues et tranchantes. Les fragments d'énormes tentacules, encore fixés sur leur corps, n'entachaient en rien l'horreur de la scène. Ils tremblaient plus que jamais, j'étais recouverte de sangs et d'entrailles et j’eus l'impression qu'ils allaient bientôt exploser. Au lieu de ça, quatre pattes métalliques surgir brusquement de chaque côté de la créature avec un bruit horrible de peau arrachée. J'en étais estomaquée, aucune d'elles n'étaient vraiment vivantes, les ganasasis les conservaient dans un état entre la vie et la mort, les dépouillant de leur âmes et les gardant sous leur contrôle. Leur cruauté était sans limite, et ils n'en avaient aucunement conscience. Ce fut bientôt un troupeau de créatures ni vivante ni morte, qui se dirigea vers la lumière.


3 commentaires:

  1. Super bien fait, de plus l'effet peinture est bien géré! Gros kiff pour ma part :D!

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  2. Merci Carlos, venant de toi ça me touche d'autant plus, parce que vu tes travaux... c'est du lourd !

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  3. c'est magnifique... c'est la gamme de couleurs que je préfère pour ce genre d'ambiance.
    kri

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