16/09/2011

Projet Equilibrume-Les tortourelles

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je vais vous présenter les tortourelles d'Equilibrume. Animal mythique, elles s’avéreront une aide précieuse pour Ayvi.
Place aux crayonnés de Garantiel.

 

Et en prime, voici un extrait du roman où les tortourelles ont un rôle à jouer.

A quelques mètres de moi, de longues tiges humides m' apportent un peu de fraicheur. L'animal semble prendre la même direction que j'aurais prise, m'évitant ainsi, fatigue et autre désagrément du voyage. Je m'installe donc confortablement sur la mousse qui recouvre, par endroit, la carapace de son dos. Je souris, en pensant à Moka et Tuya, ils auraient adorés ça. Quand je leur raconterais... Ses pas sont lents, lourds aussi, laissant de profondes empruntes dans le sol. Soudain, l' animal pousse un cris grave et profond qui fait vrombir tout son corps. Par réflexe, j' attrape une des tiges spongieuses qui parsèment son dos. Mon cœur s'affole et mon bracelet de brume recouvre déjà mon avant-bras, près à parer toute attaque. Ce qui ne m’empêche absolument pas de pousser un petit cri de terreur, quand un autre animal apparait. A son tour, il pousse un cri tout aussi grave et puissant que l'avait fait ma monture, me vrillant un peu plus les tympans. Il communique. Pensais-je, émerveillée. Bientôt tout un troupeau fut en marche vers le haut de la colline. "Des tortourelles". Chuchotais-je. Cet animal de légende existe donc bel et bien. Je n'en croyais pas mes yeux.  La brume disparaissait sur leur passage. Les pistils de leur dos aspiraient goulument le brouillard, l'animal buvait en continue. La vu dégagée, je pris conscience du chemin à parcourir. La route serait longue. J' eu donc donc tout le loisir d' observer la créature, d'une magnifique couleur bleu nuit, qui venait à nos côtés. Sa tête arrondie lui donnait une apparence douce et sa mâchoire étirée, cachait de petites dents d'herbivores. Je remarqua qu'il lui en manquait plusieurs et qu'une balafre lui traversait la gueule. La tortourelle semblait sortir tout droit d'un autre temps. Je lécha la goutte qui venait de s'écraser sur le coin de ma lèvre. Le vent s'était levé et la pluie fine ne tarderait pas à s'abattre sur ma peau encore chaude. Sous le vent, les petites pelotes duveteuses, accrochées aux pistils, laissaient s'échapper des amas de cotons. Je regardais, émerveillée, la fausse neige passer entre les filets de pluies et se poser délicatement au sol. Je perdis totalement la notion du temps, quand brusquement, de puissants coups de griffes, lacérant le sol, me ramena à moi. L'ascension prenait fin. Combien de temps avait duré le voyage, une heure, une journée, je n'en avais aucune idée. La créature n’arrêtait pas de donner de violents coups de griffes. La terre me sembla tout à coup si démunie face aux puissants assauts de la tortourelle. Les mottes de terres arrachées étaient repoussées sans ménagement. En un rien de temps, je fus recouverte de poussière de la tête au pied et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'avais un mal fou à rester sur le dos de la bête. Un coup d' oeuil autours de moi me fit comprendre que les autres créatures faisaient de même. Toutes creusaient avec ferveur. Bientôt n'apparaissait plus que des monticules de terre, surmonté de longues tiges aux petites billes velues. Les tortourelles c'étaient enfoncés si profondément dans la terre qu'elles ressemblaient désormais à de simples ilots. 

 Un texte qui sera bien sur retravailler.


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